Non... il vaut mieux que je fasse mon testament." En y arrivant, fait une station près du calvaire et médite face à l'image du Christ en croix. Dans la nuit du 17 au 18 avril, dans le bois du Mas-Neuf, près de Saint-Félix, tue Guillaume Richard, berger, à coups de pierre pour lui voler son portefeuille. Ma famille ! Tant mieux ! Les trois hommes s'embrassent, se pardonnent, entendent la messe et communient. Allez retrouver Lucifer ! Martine est mariée au frère aîné de Christian, Dany, agriculteur, lequel est parti travailler à 15 km de là, dès 3 h du matin, à son poste d’emballage de viande à l’entreprise Socopa. Mon père ! 29 ans, forçat en rupture de ban. Le lendemain, caché dans les bois des Rochers, abat de deux balles un passant qui voulait essayer de l'arrêter. Le 13 avril 1845, à Sentenac, broye à coups de hache la tête d'Antoine Fabre, son beau-père. Friedlander et Druon, détenus rétifs jugés à l'été 1842 pour avoir tenté de tuer deux co-détenus qui jouaient les "indics" et blessé le docteur de la prison, et ayant profité des audiences pour exposer au public les sévices imposés par les gardiens, forment les complices idéaux. Entend la lecture de l'acte avec calme, ne dit pas un mot, semble ne pas être effrayé par l'idée de mourir. Inculpé de trois assassinats et de neuf tentatives de viols, reconnaît six assassinats, dont Marie Baday, disparue le 25 février 1855, et Marie-Eulalie Bussod, disparue en février 1861. Jacquemard voyant qu'il y perdrait de l'argent ne consentit à l'union que contre 5.000 francs ; Me Bourgoin, au fait des choses, avait exigé le remboursement de la somme. Après cela, l'aumônier vient à sa rencontre pour le confesser, puis le guide jusqu'à la chapelle. Foule imposante, composée surtout de femmes. 32 ans, journalier, condamné deux fois, dont la seconde à sept ans de travaux forcés le 07 décembre 1836, peine purgée à Toulon. Puis rajoute : "Oui, c'est bien triste, une mort comme cela ! Frappe de deux coups de lime, au bas-ventre et au visage, Jean-Marie Chaouen, ouvrier surveillant à l'atelier de fabrication d'étoupe parce que celui-ci lui faisait trop de remontrances sur son manque d'ardeur au travail, et blesse à la cuisse droite le gardien Déker qui cherchait à le désarmer. Le 31 janvier 1840, assassine à coups de carreau de tailleur son beau-frère, Jean Roy, 85 ans, qui vivait chez lui, afin de lui voler l'argent suffisant pour payer le dernier terme d'un terrain. Une fois revenu à lui, boit une goutte d'eau-de-vie et fume une pipe. S'habille puis remarque aigrement : "C'est bien malheureux lorsqu'on est resté honnête homme jusqu'à quarante ans de mourir sur l'échafaud !" Pris de haine envers Joseph Pinède, son voisin, tente de le cogner le 02 décembre 1841 à Pied de Borne, mais est empêché par d'autres voisins. Son complice, Mordant, avait été exécuté le 02 avril 1838. Condamnés en première instance par les assises des Pyrénées-Orientales, arrêt cassé, rejugés par les assises de l'Aude. Prévenus à minuit passé dans les prisons de Lyon. 35 ans, valet de ferme, déjà condamné pour vols. Toilette et déferrement à 4h30. Réveillé à 4h30 par le prêtre. En voyant tout ce monde, est effondré : "Ah, je vois bien que c'est une mauvaise affaire pour moi aujourd'hui." Arrivé boulevard Saint-Vincent, veut parler aux gens présents. Le 1er mai, au quartier Camp-Major entre Marseille et Aubagne, attaque la maison de Jean-Baptiste Bérenger, agressant au passage sa fille, Rosine Camoin, qui les a vus en embuscade. Ayant fait connaissance d'Aline Dardare, 20 ans, et prévoyant de l'épouser, assassine trois personnes afin de trouver l'argent pour payer la noce, qui doit avoir lieu le 1er mai 1852. Grignote à peine son pain : "Je n'ai pas faim, si tôt que ça." Tua à coups de hache le 21 août 1853 sa femme Perrine Bougault, 52 ans, et sa fille, Anne-Marie Buglet, 12 ans, à Trémeur. Louis Hamon, 26 ans, laboureur, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Pendant la toilette, trouve le temps trop long : "Allons, dépêchez-vous, lâches que vous êtes ! Exécution prévue à 8h. PARRICIDE, 27 ans, journalier. Je demande pardon à Dieu et aux hommes de tous le mal que j'ai fait. 18 ans, tonnelier. Lors d'un affrontement avec les gendarmes, au bac d'Argens, un militaire est abattu et l'autre blessé. Tue d'un coup de fusil et de deux balles de pistolet le 01 novembre 1845 Bruno Mottet, son ancien domestique, témoin du premier crime, en l'attirant dans un guet-apens avant de jeter le corps dans un ravin. 44 ans, pêcheur. Au réveil, repousse l'aumônier Montès : "Merci bien, l'abbé, mais je n'ai besoin des conseils de personne pour mourir." Au Bois-Dieu, tue en 1845 dès la naissance l'enfant né de ses relations incestueuses avec sa fille Françoise, 21 ans. Détenu contestataire et fugueur, libéré en 1842. Abat d'un coup de fusil dans la poitrine son père le 18 février 1833 à Viéville, et parvient à faire croire à un accident de chasse. PARRICIDE, 21 ans, fils d'un juge de paix. Dans la nuit du 21 au 22 mai 1832, Dausse mit le feu à la maison, espérant que Marianne y mourrait, mais comme elle parvint à s'en sortir, Dausse l'égorgea à coups de serpette, arme fournie par Carcenac. Dans le vestibule, se réchauffe auprès du poêle. Prévenu à la prison de Tours vers minuit et demi. Pierre Lardon, 52 ans, terrassier, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Sa complice, Marguerite Paulus, 22 ans, ouvrière, est condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Sophie Julienne Verax, veuve Castel et Nicolas Bescond. 37 ans, sans profession, Polonais. Foule dense, avec estrades dressées sur le lieu à 20 centimes la place. 35 ans, tourneur en bois. S'exclame alors qu'on le ligote sur la bascule : "A la Toussaint dernière, je ne m'attendais pas à monter là-dessus ! This will increase the security and usability of your server and will give you a solid foundation for subseq "Eh bien allons", dit-il avant de discuter avec les gardiens. 18 ans, berger, plusieurs fois condamné pour vol. Condamné à lui verser 15 francs d'amende, promet de se venger. Près du Jeu-de-Paume, croisant une femme qui le plaint tout haut, répond : "La mort n'est rien. Quand il revêt la redingote qu'il portait aux assises, récupère des lettres laissées dans une des poches, et les déchire. Incarcéré à Toulon puis à Rochefort, bénéficiait d'une peine améliorée. Ses épouses avaient fait de lui leur légataire. 33 ans, laboureur. Tua la veuve Lambert pour la voler. L'enfant est aussitôt remise à la nourrice, qui indique le jour même aux gendarmes que sa couche est sale, « probablement sa couche de la nuit Â». 23 ans, soldat du train d'artillerie. Exécuté place du Marché aux Chevaux, à la Neuville. Si j'avais été prévenu, vous ne m'auriez pas trouvé vivant !" Quittant sa région pour Paris, devient l'amant d'un garçon de son âge, Joseph Formage, 17 ans, à qui il parle de son crime. Se rendort une fois encore entre trois et cinq heures du matin. 28 ans, ouvrier ébéniste, Espagnol, ancien dominicain. Je commanderais le feu !" Assassina sa mère Elisabeth Moustel, veuve Evrard, 74 ans, le 03 février 1850 à Saint-Thiébaut. Tue de trois coups de hache son père, 68 ans, entrepreneur en maçonnerie, le 13 mai 1857 à Olivet. Arrêté, il bénéficie d'un non-lieu mais son court séjour en prison ravive sa colère. Je mourrai sans regrets, quoique je sois innocent. L'enfant parvient à s'enfuir. ), cependant cette version de Roland Agret ne sera jamais confirmée. Entend la messe de l'abbé Montès à la chapelle, puis demande un petit verre d'eau-de-vie après la cérémonie. En grimpant sur l'échafaud, embrasse le crucifix puis l'aumônier qui se met à pleurer. Pierre est acquitté. La tête tranchée roule hors du panier : des adolescents et des hommes se précipitent pour contempler les dernier soubresauts du corps décapité. 35 ans, meunier. Pour une querelle de voisinage, tue Jeanne Bonhoure, épouse Salvan, à coups de "valet" de charpentier, le 26 août 1851 au Faget. "Non, non, je vous remercie, je monterai bien seul !" Trajet ralenti par du verglas recouvrant les boulevards extérieurs. Quitte la prison à 8h40, dos tourné à la route. La justice m'a pris mon argent : c'est ma femme et mes enfants qu'elle prive ! Ours-Antoine Chipponi, 16 ans, est condamné à quinze ans de prison et cinq ans de surveillance. Avait également, dans la nuit du 07 au 08 septembre 1824 abattu d'un coup de feu dans le ventre Marguerite Verg, épouse Rames, de Gilhorgues, et mis le feu au corps. Abat de deux coups de fusil dans la nuque le maquignon Biémont, le 15 avril 1854 à deux kilomètres de Montreuil-Bellay, route de Thouars, pour lui voler 1.100 francs. 34 ans, ouvrier encadreur. En mai 1994, soit trois mois avant le drame, Christian offre en plus à sa femme une superbe Triumph décapotable qui semble narguer les envieux[57]. Antoine Déchamps, Jean-François Chrétien et Jean Joanon. Devant la machine, place Ronde, embrasse le crucifix, monte deux marches, puis est pris de panique et se jette en arrière, doit être soulevé pour atteindre la plate-forme, ne cesse de crier et de se plaindre jusqu'à la chute du couteau. Décapite sa femme, Guillemette Cante, épouse Petotot, 72 ans, le 20 août 1857 à Moulins parce que celle-ci, avec laquelle il était en querelle depuis leur mariage, avait dépensé 80 francs en quatre semaines. Etrangle et étouffe à Olley Marie-Catherine Thiebaux, veuve Gardeur, 74 ans, dans la nuit du 23 au 24 février 1846 pour la voler. Prévenu à 4h45 par le directeur et l'abbé Benoît. Doit être soutenu pour grimper les marches de l'échafaud. Et puis d'ailleurs, c'est si vite fait qu'on n'a presque pas le temps d'y penser. Réveillé à 5h30 par l'abbé Mazoyer, dormait bien. Exécution attendue depuis trois semaines. Réveillé à 5h30, dormait bien, entend la nouvelle sans prononcer un seul mot. Condamnée en première instance par les assises de l'Ardèche, arrêt cassé, rejugée par les assises du Gard. Mobile : la vengeance. François-Augustin "Pistolet" Prudhomme et Eugène Frédéric Lecointre. Je ne veux pas du curé. Prie durant le voyage. Voulut faire disparaître le corps en le découpant au hachoir et en le jetant dans une marmite d'eau bouillante. Dormait profondément. Remarquant la foule qui se presse autour de la prison, se couvre à nouveau la tête, fend l'attroupement pour monter en voiture en compagnie de l'abbé Jamet. Aucune réaction au réveil, pas plus que durant la toilette. Conduit à la prison, puis à l'église attenante, entend la messe et communie. Le 16 mars 1840, après s'être fait envoyer l'aîné, Joseph, 10 ans, par la diligence, il le tue rue de Flandre de plusieurs coups de marteau sur la tête avant de l'égorger d'un coup de couteau. Réveillé à 6h20 par l'aumônier, soupire : "Eh bien, monsieur... eh bien... je vais revoir ma pauvre mère !" Assassine le 05 avril 1832 à Saint-Amand-les-Eaux sa tante, Marie Despret, veuve Deloffre, puis la jette dans un puits pour lui voler 1246 francs. Quittent la prison de Saint-Brieuc à 6h30 le 04 janvier. Durant la toilette, parle avec les gens et affirme être d'accord avec l'idée de payer son crime.